Les crimes et les massacres n’en finissent pas en Syrie et le dernier en date s’est passé samedi dans la ville d’Alep, où un jeune syrien de 15 ans a été exécuté en public par des rebelles islamistes pour avoir tenu des propos que ces derniers jugeaient blasphématoires, a déclaré dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). sous les mains des rebelles.
Mohammad Qataa, un adolescent syrien de a été abattu froidement devant une foule et devant ses parents, d’une balle dans la bouche et d’une autre dans la nuque après avoir été arrêté par des membres du Front Al-Nosra, ajoute l’OSDH qui a diffusé une photo montrant le visage de la victime, la mâchoire détruite et ensanglantée. On peut voir également une trace de balle dans le cou.
L’OSDH, qui dispose d’un réseau d’informateurs en Syrie, dit s’appuyer sur des témoins de l’exécution. Mohammad Qataa qui vendait du café dans les rues du quartier populaire de Chaar a été capturé samedi par les miliciens. Les gens se sont rassemblés autour de lui et un membre de la brigade lui a tiré deux balles devant la foule et devant les parents du garçon
Les témoins affirment également que la mère a imploré les miliciens de ne pas tuer son fils. Selon ses parents, Mohammad Qataa avait participé aux manifestations en faveur de la démocratie à Alep.
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