La planète Fortune tourne plus que jamais autour de deux aimants puissants : la finance et la technologie. En 2025, ces deux univers concentrent à eux seuls près d’un tiers des grandes fortunes mondiales (Source : Forbes). Leur influence ne cesse de croître et redéfinit la carte du pouvoir économique mondial.
Finance : le socle historique de la richesse mondiale
La finance, pilier traditionnel des grandes fortunes, reste en tête. Près d’un milliardaire sur six provient du monde des investissements et des marchés de capitaux. Cela représente 464 milliardaires, soit 37 de plus qu’en 2024 (Source : Forbes). L’univers de la gestion d’actifs, du private equity et des fonds spéculatifs demeure un formidable générateur de richesse.
Symbole de cette stabilité, Warren Buffett incarne la réussite patiente de l’investisseur rationnel, avec une fortune estimée à 154 milliards de dollars. Derrière lui, une nouvelle génération d’entrepreneurs financiers bâtit des empires sur la désintermédiation, la fintech et la tokenisation des actifs.
Ce que cela révèle : la finance ne se contente plus d’allouer le capital, elle crée les conditions de sa propre expansion. Dans un monde en quête de rendement, le capital attire toujours plus de capital.
Technologie : la fabrique de milliardaires la plus rapide
Juste derrière, la technologie aligne 401 milliardaires. C’est le secteur le plus dynamique avec une croissance annuelle de +59 nouvelles fortunes. La tech a dépassé le stade de la disruption : elle est devenue infrastructure du monde moderne.
Mark Zuckerberg, avec 216 milliards de dollars, incarne cette trajectoire fulgurante. L’innovation numérique et l’intelligence artificielle agissent désormais comme des multiplicateurs de richesse planétaires. Les plateformes, les semi-conducteurs et les modèles d’IA générative attirent capitaux, talents et brevets à une vitesse inédite.
Conséquence : les frontières entre la tech et les autres industries s’effacent. L’automobile, la santé, le commerce et la banque deviennent des branches du numérique. Ceux qui maîtrisent la donnée maîtrisent la valeur.
Autres pôles de richesse : entre tradition et mutation
Si la finance et la tech dominent, d’autres secteurs conservent ou regagnent en vitalité :
- Automobile et industrie : 433 et 342 milliardaires, avec l’empreinte d’Elon Musk et ses 342 milliards, symbole d’une mobilité électrifiée et spatiale.
- Luxe et retail : 297 fortunes, portées par Bernard Arnault (178 milliards), où prestige et rentabilité fusionnent.
- Santé et biotechnologies : 230 milliardaires, en hausse de 33 noms en un an, preuve de la monétisation durable du bien-être.
- Alimentation et boissons : 223 fortunes, menées par Zhong Shanshan (57,7 milliards), moteur des marchés émergents asiatiques.
Les grandes leçons économiques
Les chiffres parlent : la finance et la technologie façonnent la structure de la richesse mondiale. Ensemble, elles concentrent près de 865 milliardaires sur environ 2 700 recensés. Ces deux pôles combinent maîtrise du risque, innovation et effet d’échelle. On y fabrique non seulement des fortunes, mais aussi des systèmes économiques entiers.
Cette convergence interroge : la création de valeur s’éloigne du tangible pour se concentrer sur la donnée et les flux. Pourtant, les secteurs physiques comme l’énergie ou la santé se réinventent grâce à ces leviers immatériels.
En résumé, la finance et la tech forment deux ateliers différents d’un même moteur : celui d’une économie mondiale en accélération constante, où le capital, la technologie et l’intelligence humaine redessinent la hiérarchie de la richesse.
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