Le satellite Goce a entamé sa descente vers la Terre. Il doit entrer dans l’atmosphère dans la nuit de dimanche à lundi. Quelques fragments pourraient retomber à la surface du globe sans que l’on puisse, pour l’heure, prévoir leur localisation précise.
Le satellite GOCE, chargé par l’Agence spatiale européenne (ESA) de cartographier le champ de gravité terrestre, est sur le point de revenir dans l’atmosphère.
Le satellite de plus d’une tonne, dont l’acronyme signifie « Gravity field and steady-state Ocean Circulation Explorer », a été lancé en 2009, et ses relevés sont notamment employés pour dresser la carte précise de la frontière entre la croute et le manteau terrestres, les deux couches situées autour du noyau de la planète.
Selon les prévisions de l’ESA, seulement une petite partie de sa masse initiale, environ 20%, soit 200 kg, devrait survivre à la rentrée dans l’atmosphère, et se désintégrer en plusieurs dizaines de fragments qui atteindront la surface de la planète.
Vendredi, Goce se trouvait à environ 170 km de la Terre, et il était encore impossible de prévoir le moment exact et l’endroit où les débris du satellite retomberont.
« Le risque d’être touché par un débris d’engin spatial est 65.000 fois plus faible que celui d’être touché par la foudre », précise Christoph Steiger, chef des opérations de Goce, à l’Agence spatiale européenne (Esa).
