Nouvellement annoncée sur le marché des consoles de jeux, 21 mai 2013, Xbox One en est déjà à sa deuxième polémique en moins d’une semaine.
Après les soucis de compatibilité, celle qui va succède à la Xbox 360 est accusée par plusieurs associations en Allemagne et en Australie.
La raison : Kinect, son détecteur de mouvements, pourrait faire office de système de surveillance à l’insu des utilisateurs.

Time Vines, de l’association Civil Liberties Australia, explique « La nouvelle Xbox de Microsoft incarne une sorte de dispositif de surveillance qui va à l’encontre de certaines lois australiennes. Microsoft ont donc besoin d’être franc et de dire aux clients si quelqu’un d’autre peut intercepter les informations ou accéder à distance à leur console. […] Les gens doivent avoir la possibilité de désactiver la caméra ou le micro, même si ça limite les fonctionnalités de la machine. Si Microsoft ne permet pas cela, alors les gens devront voter avec leur portefeuille et passer outre cette prochaine Xbox« .

En Allemagne, Peter Schaar, en charge de la protection des données fédérales à Berlin, dénonce « La Xbox One enregistre en permanence toutes sortes de renseignements personnels sur moi : mes réactions, mon apprentissage, mes états émotionnels. Ceux-ci sont ensuite traités sur un serveur externe et peuvent être transmis à des tiers. Le fait que Microsoft pourrait espionner mon salon est tout simplement un cauchemar tordu ».