Le chiffre communiqué par le ministère de l’éducation est très alarmant, il s’agit de 100000 élèves qui auraient quitté l’école durant l’année précédente.
Il suffit de fouiner un peu pour comprendre le phénomène très grave qui menace la société. En effet, des associations sous le voile de la charité incitent des familles démunies à déscolariser leurs enfants, et surtout les filles, en utilisant des arguments «religieux» comme la thèse de l’interdiction religieuse de la mixité, ou pour les garçons on évoque le «devoir du jihad».
Vendredi, le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, Lassaad Yaacoubi, s’est exprimé vendredi sur les ondes de la Radio Express FM, il a affirmé que certaines associations essayent par tous les moyens de convaincre les parents de déscolariser leurs enfants comme étant un «devoir religieux», ils visent principalement des familles pauvres et illettré.
Sihem Badi fait la sourde oreille
Cette affaire entre parmi les prérogatives de Sihem Badi, ministre des Affaires de la femme et de la famille qui est censée être en charge de l’enfance, veillant à ce que chaque enfant puisse jouir de ses droits, y compris sa scolarisation.
Pourtant, on ne l’a voit que lors des meetings politiques d’Ennahdha et les plateaux de télévision pour attaquer contre-attaquer ses opposants. Rappelons que le ministère de l’Education a indiqué que la déscolarisation a touché au total 100.000 élèves durant l’année scolaire 2012-2013, dont 10.000 enfants de l’école primaire.
