Lors de son passage en Vendée début août dernier, François Hollande s’est vu remettre une lettre, le mettant au courant de la situation des migrants en Vendée. Des conditions d’accueil et d’intégration rendues plus compliquées par le règlement Dublin II.
Le 6 août dernier, l’opposition à la mairie de la Roche-sur-yon, avec le soutien de quelques associations dont le Réseau Education Sans Frontières (RESF) et la CIMADE, a remis au président François Hollande une lettre. Ce courrier l’avertissait de la situation de 4 familles d’origine tchétchène et d’une famille d’origine daghestanaise sous la menace d’une reconduite vers la Pologne et vers la Belgique. Des cas de figures qui se multiplient avec le règlement Dublin II.
On va les renvoyer vers la Belgique
Selon le règlement Dublin II, l’Etat membre responsable de la demande d’asile est celui par lequel le demandeur d’asile a fait son entrée dans l’Union Européenne. Les familles tchétchènes de Vendée, sont passées par la Pologne pour ensuite demander l’asile en Belgique : « En Belgique, on leur a donné 24 heures pour quitter le territoire, d’aller voir « à côté ». En France, on va les renvoyer vers la Belgique, un pays qui leur a déjà refusé l’asile. Donc ils sont ni régularisables, ni expulsables » s’indigne Véronique Gorce, membre de RESF.

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