Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Al Mijhar, cheikh Brahim, numéro trois d’Ansar Al-Shariâa, a affirmé que l’organisation se contentera de prêcher la bonne parole et ce, bien entendu, jusqu’à nouvel ordre.
Bien que les bruits courent inculpant Ansar Al-Shariâa et Al-Qaïda dans les derniers événements du Jbal châambi, cheikh Brahim a totalement innocenté son organisation de toute implication dans ces événements tragiques.
Indiquant, en outre, que la mouvance salafiste djihadiste est répartie en deux sections : Ansar Al-Shariâa et les salafistes djihadistes dirigés par Abou Yadh, il a fortement souligné que son organisation n’appartient en aucun cas à l’organisation terroriste « Al-Qaïda ».
Toutefois, cheikh Brahim n’a pas nié le fait que la Tunisie puisse devenir une terre de djihad en affirmant que « notre pays est une terre de prêche ». Sans aucun scrupule, il a avancé « Dès que l’Islam et les musulmans deviennent menacés, le djihad sera déclaré. Mais, actuellement, nous nous contentons de prêcher la bonne parole, jusqu’à nouvel ordre».

En dernier lieu, le numéro 3 d’Ansar Al-Shariâa reviendra sur les événements de Jbal Châambi lors de son meeting annuel qui se tiendra dimanche 19 Mai, à Kairouan.