Hier, dans un avis, l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a évoqué deux insecticides néonicotinoïdes – l’acétamipride et l’imidaclopride – pouvant être neurotoxiques pour l’homme. L’agence recommande ainsi une minimisation des seuils d’exposition actuels.
L’EFSA a pour la première fois édifié une relation entre la famille des néonicotinoïdes –une des classes d’insecticides affectant le système nerveux des insectes. Le bureau de presse de l’EFSA, a précisé que trois parmi cette famille ont déjà été interdits dans l’UE à cause des risques pour les abeilles en plus d’un risque sur le développement du système nerveux humain .
La Commission européenne avait exigé à l’EFSA des expertises scientifiques de plus sur deux insecticides précis qui sont potentiellement toxiques. Au sein d’un communiqué, l’Agence européenne annonçait que les produits en question ont un impact fortement négatif sur le développement des neurones et des structures cérébrales associées à des fonctions telles que l’apprentissage et la mémoire.
En ce sens, l’EFSA conseille fortement un abaissement de certains seuils recommandés d’exposition à des néonicotinoïdes jusqu’à ce que les recherches scientifiques complémentaires informent plus sur la nature et la gravité des risques.
L’Union européenne (UE) a lancé l’interdiction durant 24mois portée sur quatre pesticides de cette famille, dont l’imidaclopride, parce que ces produits ont adossé la responsabilité de l’hécatombe d’abeilles.
