L’Irak a ordonné aux exilés iraniens de se quitter immédiatement et «sans délai» le camp où 52 de ses membres ont été tués il y a une semaine , a déclaré un fonctionnaire du gouvernement et de l’ONU samedi.
Bagdad a ouvert une enquête sur les événements entourant la mort des membres de l’organisation du peuple des Moudjahidine d’Iran, qui a eu lieu dimanche au camp d’Achraf dans la province de Diyala, mais les comptes de l’agitation diffèrent encore considérablement.
Les Nations Unies et les gouvernements occidentaux ont condamné l’effusion de sang, mais ils ont pris soin de ne pas attribuer de blâme.
« L’Etat a le droit de leur ordonner de partir », a déclaré à l’AFP Ali Moussaoui, porte-parole du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
« Il ya un ordre pour eux de quitter. »
La mission de l’ONU à Bagdad a déclaré dans un communiqué que le gouvernement irakien « se déplace pour faire respecter cet ordre sans délai».
Cela nécessiterait des 42 résidents restants du camp d’Achraf d’être déplacés au camp Liberty, une ancienne base militaire américaine dans la banlieue de Bagdad, tandis que les membres de l’OMPI attendent une réinstallation en dehors de l’Irak.
