Les leaders mondiaux du groupe G20 des nations se réuniront en Russie au milieu des différences marquées sur l’action militaire contre le gouvernement de la Syrie.
Avant ces entretiens, Vladimir Poutine a averti que l’action sans l’approbation de l’ONU serait « une agression ».
Mais le président Barack Obama a déclaré la crédibilité de la communauté internationale était sur la ligne.
Alors que la Syrie n’est pas officiellement à l’ordre du jour du G20, les dirigeants devraient en discuter sur le banc de touche. Le sommet annuel du groupe G20 des pays développés et en développement qui s’ouvre à Saint-Pétersbourg est censé se concentrer sur l’économie mondiale.
A la veille du sommet, une commission du Sénat américain a approuvé l’utilisation de la force militaire en Syrie, en réponse à une attaque présumée d’armes chimiques.
La proposition, qui va maintenant à un vote du Sénat pleine semaine prochaine, va permettre l’utilisation de la force en Syrie pendant 60 jours avec la possibilité de le prolonger de 30 jours.
La mesure doit également être approuvé par la Chambre des représentants américaine.
Le président russe a déclaré qu’il était « ridicule » que le président syrien Bachar al-Assad, un allié de la Russie, qu’il utilise des armes chimiques à un moment où il gagnait du terrain contre les rebelles.
« S’il ya des preuves que des armes chimiques ont été utilisées, et par l’armée syrien … alors cette preuve doit être présenté au Conseil de sécurité de l’ONU. Et il doit être convaincante », a déclaré M. Poutinedans une interview mercredi.
Mais il a ajouté que la Russie allait « être prêt à agir de la manière la plus décisive et sérieuse » s’il y avait une preuve claire de ce que les armes ont été utilisées et qui les ont utilisés.
