Lors d’une conférence de presse, tenue jeudi 23 mai, au Palais du gouvernement, Ali Laarayedh a déclaré que « Le mouvement salafiste doit se conformer aux dispositions d’organisation légale » qualifiant de «confus» le fait d’attribuer le phénomène de la violence et du terrorisme à l’extrémisme religieux.
Il a ajouté « Seule une minorité appartenant à ce courant (salafiste ndlr) a recours à la violence. Les dirigeants de ce courant ont des liens terroristes et sont impliqués dans des actes de terrorisme ».
Affirmant, dans cette optique, que « l’Etat est responsable du maintien de l’ordre », le chef du gouvernement a également déclaré que « l’Etat n’a pas la vocation de prendre pour cible des personnes à cause de leurs idées et croyances ».
En ce qui concerne, la situation sécuritaire du pays, Ali Laarayedh a estimé qu’elle est « en nette amélioration et sur la voie de la validation de l’Etat de droit ».
S’articulant autour de 4 principaux axes, les priorités du gouvernement, selon Laarayedh sont :
- Instauration de la sécurité.
- Consécration de la primauté de la loi dans le cadre du respect des libertés publiques et des pactes nationaux et internationaux.
- Définition d’une feuille de route politique.
- Dynamisation de l’économie nationale par le biais :
- La résolution des questions sociales urgentes.
- La lutte contre la corruption.
- L’impulsion du processus de justice transitionnelle.
Ci-joint le résumé de la conférence de presse diffusé par Al Wataniya 1 :