Kamel Jendoubi, ancien président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), a déclaré dans un entretien téléphonique accordé à la radio Mosaique Fm que la nouvelle instance électorale sera déséquilibrée en l’absence d’une loi électorale et d’un consensus entre les partis sur un calendrier des prochaines élections ajoutant que la nouvelle instance ne peut même pas contrôler la régularité des élections le jour de la tenue du scrutin.
M. Jendoubi a pointé du doigt un parti « influent » à l’Assemblée Constituante qui serait à l’origine du blocage de ce consensus et du processus démocratique à cause d’une crise interne de ce parti.
Par ailleurs, Kamel Jendoubi a proposé le 27 octobre prochain comme échéance pour les prochaines élections à condition d’une volonté réelle de réussir le processus démocratique.
Pour réussir des élections dans les meilleures conditions, les députés de l’Assemblée Nationale Constituante doivent fixer un ultimatum pour la rédaction de la constitution, a déclaré M. Jendoubi.
