C’est à Paris que se déroulera le concours de « mini-miss » mettant en concurrence une quarantaine de fillettes âgées de 5 à 11 ans. Ce concours auquel le gouvernement s’oppose totalement aura lieu aujourd’hui. Celui-ci estime que ce concours aggrave la sexualisation précoce.
C’est aujourd’hui samedi 14 décembre qu’aura lieu à Paris le concours des « mini-miss » France. Ce concours opposera une quarantaine de « mini-miss » âgées de 5 à 11ans.Le gouvernement juge ce concours comme étant l’élément majeure qui renforce la volonté des enfants à se mettre dans la peau d’un adulte, autrement dit l’hypersexualisation. Comme ce dernier tente ardemment de lutter contre ce phénomène, il s’oppose littéralement à ce concours. Seulement, il s’avère que les parents des « mini-miss » ne sont pas du tout du même avis. Ils n’observent pas l’effet néfaste que peut avoir le concours sur leurs fillettes.
La ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem annonce le mardi 10 décembre qu’elle partage l’avis de l’interdiction de ce genre de concours et précise que l’interdiction sera aux moins de 13ans. Cette femme politique plaide pour ce seuil minimum et pour un encadrement passant par un « système d’autorisation » pour les 13-18 ans.
Le Sénat, quant à lui, en septembre a voté pour un seuil minimum plus élevé, celui de 16 ans. Il recommande aussi de punir les contrevenants. La punition sera d’une amende de 30.000 euros et de deux ans de prison. La sénatrice centriste Chantal Jouanno, lors de la présentation du texte, stipule qu’il est impératif de faire comprendre aux fillettes qu’il n’y a pas que l’aspect physique qui compte.
