A l’approche des jeux Olympiques de Londres, de nombreux sportifs chinois sont soumis à un régime sans viande pour leur éviter d’ingérer des substances interdites par le code antidopage, dans un pays où les scandales alimentaires se multiplient, a rapporté mercredi la presse.
Au moins 196 compétiteurs au sein de la fédération nationale chinoise des sports aquatiques, qui regroupe notamment la natation, ont ainsi été privés de viande depuis 40 jours, a indiqué le journal Yangtze Soir.
Les sportifs chinois comblent leur besoins en protéines en consommant du poisson et des poudres protéinées, a précisé le quotidien.
Parmi les récentes affaires retentissantes en Chine figure celle de la viande de porc au clenbutérol, un anabolisant qui réduit la graisse au profit des muscles mais qui est potentiellement nocif pour l’homme et qui pourrait valoir des sanctions à des sportifs dans le cadre de la lutte antidopage.
La championne olympique chinoise de judo Tong Wen avait été en 2010 suspendue deux ans pour dopage, après avoir été contrôlée positive au clenbutérol. Elle avait ensuite été blanchie par le Tribunal arbitral du sport (TAS) mercredi pour un vice de procédure.
La Chine est régulièrement secouée par des scandales alimentaires ou sanitaires. Des affaires d’huiles de cuisine recyclées, d’oeufs teintés avec des colorants nocifs, de champignons cancérigènes, de pâté de soja contrefait ou de vin frelaté ont été révélées ces derniers mois dans le pays.
La dernière affaire en date est celle de pilules médicamenteuses fabriquées avec de la gélatine issue de semelles de chaussures.