Le procès des proches du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, et de son épouse, Leila Trabelsi, dans l’affaire dite l’aéroport de Carthage a repris ce mercredi 10 août au tribunal de Première instance de Tunis. L’affaire concerne 23 accusés parmi les familles, Ben Ali et Trabelsi, dont Imed Trabelsi, ainsi que l’ancien directeur de la sûreté nationale Ali Seriati. Ce dernier est accusé de fabrication de faux passeports ainsi que de trafic de devises.
Les accusations portées contre les membres de la famille de Ben Ali ainsi que celle de Leila Trabelsi, concernent:
- La tentative de quitter illicitement le territoire national,
- La détention illicite de sommes importantes en devises sans autorisation de la Banque centrale de Tunisie,
- La possession de cartes de crédits internationales,
- Le trafic de bijoux.
La séance d’aujourd’hui a été consacrée à l’écoute des plaidoiries des accusés qui, entre autres, se sont portées sur l’illégalité de l’arrestation justifiée par l’absence d’un mandat émis par un juge.
Rappelons que lors de la séance du 2 août, le juge Faouzi Jebali avait rejeté toutes les demandes de libération des accusés dans cette affaires.
