L’affaire de la jeune fille qui a été violée le 3 septembre par deux agents de l’ordre et qui s’est retrouvée accusée d’atteinte aux bonnes mœurs devant la justice tunisienne a provoqué une vague de réactions et d’indignation.
Les utilisateurs tunisiens de Facebook ont rejoint en masse la page du ministère de la Justice pour exprimer leur colère et leur indignation face un fait qualifié d’énorme injustice.
Des appels à manifester ont également été lancés ainsi que des événements ont été créés dont un qui a atteint les 1000 participants en si peu de temps et qui porte le nom: « Nous nous aimons: Violez nous« .
Plusieurs slogans ont été publiés sur la page Facebook du ministère de la Justice. Cependant, un seul a été partagé en masse: « Violez-la, puis, jugez-la« .
Le fiancé de la jeune fille violée à déclaré qu’il était, en compagnie de sa fiancée, chacun bien assis sur son fauteuil quand la police les a interpellés. Il a précisé également que “la procédure lancée à leur encontre vise purement et simplement à faire pression sur eux pour les inciter à retirer leur plainte contre les policiers”.
Pour rappel, la jeune fille a été violée par deux agents de l’ordre alors qu’un troisième faisait du chantage pour son fiancé. Après avoir déposé une plainte, la jeune fille s’est retrouvée accuser d’outrage public à la pudeur.
Rappelons que le juge d’instruction du tribunal de Première instance de Tunis a décidé le report de l’affaire à une date ultérieure hier, mercredi 26 septembre 2012.
