Lors d’une rencontre accordée à la télévision nationale tunisienne, le Président provisoire de la République, Moncef Marzouki, a réagit par rapport au communiqué publié par le syndicat des forces de l’ordre qui exprime le mécontentement des agents face au discours de M. Marzouki lors de son serrement. Il a expliqué qu’il s’agit seulement d’un oubli de citer cette institution qui était longtemps instrumentalisée par l’ancien régime et qu’il veillera à lui rendre l’estime qui lui revient.
Quant à la situation économique de la Tunisie, Moncef Marzouki a demandé une trêve social et politique de six mois au cours de laquelle il œuvrera à redresser la barre de l’économie tunisienne et la situation sociale. Mettant en jeu son poste de poste de Président de la République, M. Marzouki a déclaré être prêt pour démissionner après six mois s’il ne tient pas ses promesses.
