Ligue 1 de Football : quelles solutions pour lutter contre les clubs européens les plus riches ?

Plusieurs solutions sont évoquées pour lutter contre la suprématie des clubs européens. À commencer par réduire l’écart sur les charges sociales et la fiscalité.

Jusqu’à 13 fois plus de charges

Il y a une certitude qui se dégage du championnat de Ligue 1. Angers, par exemple, paye treize fois plus de charges que le Real Madrid ! Autre exemple notable, le Paris Saint-Germain paye, à lui seul, plus de charges sociales que la Bundesliga, la Série A et la Liga. Réunis ! Autant dire qu’il est réellement compliqué, dans ces conditions, de lutter contre les clubs européens. Les montants très élevés des droits de retransmission empêchent également la diffusion sur TF1. La Ligue des Champions et l’Europe League ; à regarder sur Bein Sport, démontrent également que les clubs Français ne peuvent pas rivaliser avec les autres clubs européens. Puisque, entre 1998 et 2018, l’on ne compte que moins de 10 % de finales disputées.

Difficile d’alléger la fiscalité

C’est notamment à cause du contexte actuel de la France, qu’alléger la fiscalité du football semble bien difficile. En Allemagne, en Bundesliga, le système de charges patronales est bien différent. Ces dernières n’augmentent pas si le plafond est atteint. Et ce, pour un salaire de 5 000 ou 800 000 euros. Dès lors, il est très facile de proposer un salaire incroyablement élevé. Toute la différence avec la France. Puisque le droit commun Français use d’un autre modèle.

Les sportifs et le plan d’épargne

Dernière idée, un plan d’épargne. Uniquement dédié aux sportifs professionnels. Il convient alors d’imposer 50 % des revenus, et d’épargner le reste. Ce n’est qu’une fois que l’épargne est débloquée, que l’imposition sur cette dernière a lieu. Une telle option permettrait à la France de mettre en avant un avantage fiscal lors de la signature du contrat. C’est encore loin des offres des autres championnats européens, mais c’est un grand pas en avant.

Auteur de l’article : Chris