La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis veulent une résolution « forte et contraignante » de l’ONU sur le transfert des armes chimiques de la Syrie, sous contrôle international, a déclaré la présidence française à Paris.
Le président français François Hollande, le secrétaire d’Etat John Kerry et le secrétaire au Foreign Office, William Hague ont convenu lors des négociations à Paris qu’il devait y avoir un « calendrier précis » pour le démantèlement des armes, selon un communiqué.
Les pays occidentaux insistent aussi qu’il doit y avoir des conséquences si Assad n’applique pas les termes de l’accord, mais russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a clairement fait savoir que Moscou ne permettra aucune résolution de l’ONU qui approuve le recours à la force.
Le président français François Hollande a averti dimanche qu’un accord pour éradiquer les armes chimiques de la Syrie n’était « pas un point final» et a gardé la possibilité de frappes militaires ouverts.
S’exprimant en direct sur TF1 , le président Hollande a souligné que la communauté internationale doit se préparer à la possibilité de sanctions « en cas de non-application de l’accord » dans le cadre d’une résolution de l’ONU qui pourrait être voté dans les sept prochains jours.
Selon les termes de l’accord, Damas a une semaine pour mettre en avant une liste complète des armes chimiques qu’il possède et ceux-ci doit être enlevée ou détruite dans un délai fixe.
Pendant ce temps, plus tard secrétaire général de l’ONU lundi Ban Ki-moon présentera un rapport très attendu par une équipe d’enquête de l’ONU sur les armes chimiques en Syrie.
