Le tribunal de Première instance de Tunis a rejeté la plainte déposée par un avocat contre l’établissement de la télévision tunisienne à cause de la qualification du président et le gouvernement provisoire.
En effet, l’avocat, originaire de Sidi Bouzid, avait déposé une plainte contre l’établissement pour lui interdire l’utilisation du mot « provisoire » pour qualifier le président provisoire de la République, Moncef Marzouki, ainsi que le gouvernement de Hamadi Jebali.
Lors de la déposition de sa plainte, l’avocat qualifie l’appellation « provisoire » d’illégale car, selon lui, seule la loi organisatrice des pouvoirs publics est « provisoire ». Il est même allé à indiquer qu’une telle appellation pourrait nuire à la sécurité du pays.
Notons que la plainte a été déposée par cet avocat sans que M. Marzouki soit à l’origine de cette initiative contrairement à ce qui a été relayé par certains médias. La Présidence de la République a même publié un communiqué pour démentir la rumeur.
