“La France est en mesure de soutenir la Tunisie dans ses négociations avec l’Union Européenne pour accéder au statut de partenaire avancé”, a indiqué mercredi, le ministre des Finances, Houssine Dimassi, lors d’une rencontre, à Tunis, avec Boris Boillon, ambassadeur de la France à Tunis.
“Les relations étroites établies entre les deux pays et qui ont fait de la France le premier partenaire de la Tunisie, devraient se développer davantage et se diversifier pour répondre aux exigences de cette période exceptionnelle que vit la Tunisie”, a-t-il ajouté.
M. Dimassi est revenu, lors de cette entrevue, sur les pressions sur la finance publique en raison, notamment, du volume des demandes sociales et des montants à investir pour la subvention des hydrocarbures.
Il s’agit également de l’engagement de la Tunisie à rembourser une grande partie de sa dette publique en 2012.
Pour relever ces défis et essentiellement celui de l’emploi et réussir sa transition économique, la Tunisie aura besoin, selon Slim Besbès, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Finances, de l’aide de ses partenaires.
“Le gouvernement encourage tout type d’investissement créateur d’emplois et soutient toute initiative qui contribue à l’identification de solutions pour ce problème malgré les pressions sur le budget de l’Etat”, a-t-il ajouté.
Boris Boillon a fait état de la volonté de la France de continuer de soutenir la Tunisie, notamment, dans le cadre des négociations attendues avec l’Union Européenne concernant l’accès au statut de partenaire avancé de l’UE.
Il a évoqué, à ce sujet, les principaux axes de partenariat tuniso-français, se félicitant des mécanismes mis en place pour impulser l’investissement dans le pays tels que la Caisse des Dépôts et Consignations, le Fonds Générationnel « Ajyal » et aussi l’institution d’un cadre réglementaire spécifique aux micro-crédits.
